La Finlande et le Danemark, deux des pays les plus heureux du monde selon le rapport 2016 sur le Bonheur mondial (World Happiness Report) consacrent dans leurs programmes d’études nationales, au moins une heure par semaine pour développer l’empathie de ses élèves.
Cette manière d’éduquer, mise en œuvre depuis 1993, contribuerait à créer une atmosphère où les jeunes se sentent à l’aise et peuvent communiquer, par exemple pour trouver ensemble une solution à un problème éventuel.
D’après le Larousse, l’empathie est définie comme « la faculté intuitive de se mettre à la place d’autrui, de percevoir ce qu’il ressent. » Par conséquent, aider les enfants à développer leur empathie, c’est leur apprendre à écouter les autres et à comprendre leurs sentiments.
L’acquisition de ces qualités rend les enfants plus heureux, et augmente les chances de devenir un adulte plus épanoui et plus équilibré. C’est pour cela que le Danemark et la Finlande sont non seulement les pays les plus heureux du monde mais aussi des pays avec une meilleure qualité de vie au travail.
Par exemple en Finlande 84% des employés sont satisfaits de leur emploi, selon ce rapport de la Commission Européenne, (contre 53% dans le reste de l’Europe et 52% en France).
Se mettre à la place d’autrui et ressentir ses émotions sont des éléments essentiels dans nos activités professionnelles aussi bien au cours des médiations, des formations ou des entretiens individuels de qualité de vie au travail. En effet la dynamique relationnelle instruite au cours de nos démarches se fera par une mise en confiance et par tout l’intérêt que le formateur, consultant, médiateur portera aux personnes.
C’est pourquoi nous avons introduit des cours d’empathie dans nos processus de formation de médiateur pour optimiser les compétences en savoir être…pour mieux savoir faire
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