La crise qui s’est abattue sur l’Europe et globalement dans le monde accentue les problématiques liées à l’absence de relations sociales efficientes.
la confédération syndicale internationale (CSI) alerte les pouvoirs publics de l’augmentation inéluctable des conflits sociaux en Europe principalement. Elle déplore une généralisation à outrance des processus de licenciements pour ajuster les données financières des entreprises et pour réduire les déficits.
« Les organisations financières internationales, dont le FMI, ont focalisé leur attention sur la réduction des déficits publics, sans se soucier de leur effet sur les travailleurs qui perdent leur emploi ou qui subissent des réductions de salaires », a dénoncé Sharan Burrow dans un rapport intitulé « Lignes de front ».
La stratégie de la baisse systématique des salaires et de l’augmentation de la flexibilité du travail a des répercussions catastrophiques sur les salariés et leur entourage.
Le Brésil a trouvé d’autres moyens pour sortir des crises récentes qu’il a affrontées, d’autres pays ont cherché d’autres modèles.
L’ajustement des phénomènes de crises par la pression exercée sur l’humain ne peut que générer des conflits majeurs et de longues durées. Soyons inventifs et cherchons d’autres solutions et modèles innovants afin d’éviter de jouer avec l’être humain comme unique facteur d’ajustement.
Faire de nos entreprises et de nos institutions des lieux apaisés ou nous puissions développer une réelle dynamique de qualité de vie au travail est notre politique et c’est la seule.
Tout le reste suivra tout simplement.